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La reprise de la bride,
La sécurité assurée,
pour responsabilisé le peuple Sur la nature des relations humaines,
C'est toujours pareil,
Une volonté unique,
Décelée dans la majorité citoyenne

Si nous sommes tous les mêmes

Au cœur des nerfs coup de tonnerre
D'une pensée je fais une guerre
Comme il fait lourd avant le jour
Que viennent les secondes
Pour mesurer l'onde
Dans les courants interférant
Je ne veux plus trembler
L'importance du vivant

Go

Si on brûlait nos artifices, plus question d'hibernation
Attendre le solstice, et changer de sens, et changer de rotation

Comme on vibre, comme on libère (x3)
On risque de s'y plaire

Du haut de la pyramide, il fait toujours beau et toujours chaud.
On ne sent pas l'odeur des sueurs du travail à la chaîne.
Pas les fumées des squatts qui brûlent
Pourriture dans les caves des marchands de sommeil.
La frustration et colère qui veillent.

Tant que l'humain s'adresse à l'homme,
Nous sommes des milliards contre une élite!

Monsieur économise ses joies,
Pratique les rétentions calculées,
Prévoyant le plaisir pour demain.
On nous prédit la sécurité,
On nous somme aujourd'hui
D'investire à long terme.
Ils tablent tout sur la jeunesse,
Ils te traitent de petit con,

Ce soir c'est déflagration,
Une onde, une voix pour me dire la situation,
Me remettre en face de toutes mes illusions.
Une première entaille dans notre relation.
Difficile à panser méandres d'une destinée,
Un peu trop programmée,
La peur viendrait nous ronger,
Celle là qui nous renvoie finalement

J'ai creusé le fond,
Tenté des comparaisons,
Là où notre vérité inonde,
La neige, le coton,
J'ai eu de la compassion,
Dans les passages pluvieux,
Dans les couloirs de feu,
Au bout des corps abîmés,

On peut devenir roi même en 2000,
La main sur la bible,
Honni soit qui mal y pense,
Qu'avons-nous fait de nos exceptions?
Et quelle est la morale de la fable?
Quelles sont nos ambitions?
Et notre capacité d'indignation?
Sarko et les bas du front,

Se jouer des tendances et des évidences
Je trouve bien trop haut le centre de la France
Comme quoi il s'en passe
Bien plus bas qu'on ne pense
Allez ! Pétons les plombs
Devenons très vilains
Mélangeons le coran et la bible en latin
Mêler dans le pétrin, les Trobadors occitans

Comme avance le temps, les chiffres
Et se liment les dents
Nous étions pourtant hier
Fiers et seul contre tous
A revendiquer le droit à un peu de meilleurs
Ici des trains passent
Pour aller plus loin que moi

COMME UN PARADIS PERDU
PERDU COMME... UN PARADIS PERDU

Plongés tout entier dans le flux
De notre sang vermeil
Pour cueillir ça-et-là
Quelques grains de pollen
Faisons de ce qu'il nous reste

Trop de mutilations
Nous allons moucher rouge
Le timing est serré et rien ne bouge
Elle va nous rappeler l'humilité
Le système de sécurité s'est enclenché
Les hommes sont éliminés
Retrouvons le souffle
Et les forces vives

N'ignorons pas la souffrance
Pas même la part de chance
Jour après jour après jour
Quoi qu'il en coute
C'est juste qu'on s'attache
Qu'on s'accroche aux branches
Des bras des premiers rangs
Quand souffle le vent

Statique est notre pensée,
Le masque systématique
Fige la fulgurance de nos idées créatrices.
Poupée placide ou femme plastique :
Pléonasme de l'idéal cellophane,
Des corps lyophilisés
Pour des pulsions érotypiques formatées.
Loin de notre ego nous avons le choix