Alors regardeLe sommeil veut pas d' moi, tu rêves depuis longtemps.
Sur la télé la neige a envahi l'écran.
J'ai vu des hommes qui courent, une terre qui recule,
Des appels au secours, des enfants qu'on bouscule.
Tu dis qu' c'est pas mon rôle de parler de tout ça,
Qu'avant d' prendre la parole il faut aller là-bas.
Tu dis qu' c'est trop facile, tu dis qu' ça sert à rien,
Au Cafe Des DelicesAu café des délices
Кафе удовольствий
Tes souvenirs se voilent
Ça fait comme une éclipse
Une nuit plein d'étoiles
Sur le port de Tunis
Le vent de l'éventail
Combien De MursCombien de murs?
D'abord une pierre qui vole en éclats,
Une drôle de poussière, puis un fracas.
Sortez de chez vous, réveillez tous les gens
Qui ont rendez-vous depuis si longtemps.
Un mur est tombé, un homme se retourne.
DemainDemain, c'était descendre l'Amazone
Demain, apprendre à parler portugais
Demain, replanter des iris jaunes
Demain, finir de peindre après l'été
Demain, elle avait tant de choses à faire
Sauter, de nuit, en parachute
Virtuose au violoncelle
Etre en lumière quelques minutes
DorsShampooing qui pique pas les yeux,
Une main qui traîne dans mes cheveux,
Pas eu le temps de faire mes devoirs
Ni envie de dormir seul ce soir.
Pas fermer la porte à clé,
Juste entr' ouvrir les volets.
Comme toi j'avais peur la nuit,
Est-Ce Que Tu Danseras Avec Moi...Sur la moquette, deux trois journaux,
Un gros pull bleu, des verres qui tranent,
L'oreille colle la radio,
Un type qui braille pour qu'elle revienne.
J'te L'dis Quand MemeJ'te l'dis quand même
On aurait pu se dire tout ça
Ailleurs qu'au café d'en bas,
Que t'allais p't êt' partir
Et p't êt' même pas rev'nir,
Mais en tout cas, c' qui est sûr,
C'est qu'on pouvait en rire.
J'te le dis quand memeOn aurait pu se dire tout ça
Ailleurs qu'au café d'en bas,
Que t'allais p't êt' partir
Et p't êt' même pas rev'nir,
Mais en tout cas, c' qui est sûr,
C'est qu'on pouvait en rire.
Alors on va s' quitter comme ça,
Je Fais SemblantLa photo de classe
Le sourire rose d’une fille
qui me dépasse
Le petit air malin
qui suit mes grimaces
La vie qui trace
Les souvenirs qui n’ont plus assez de place
Et les grands airs
Je fais semblant..La photo de classe
Le sourire rose d’une fille
qui me dépasse
Le petit air malin
qui suit mes grimaces
La vie qui trace
Les souvenirs qui n’ont plus assez de place
Et les grands airs
L'appartSur le mur, quelques photos
Sans punaises, elles tomberont bientôt
Il ne reste vraiment pas grand chose
Qu'une adresse, et puis ces quelques pauses
Dans cet appart' on s'est aimé
Maintenant qu'il faut qu' je parte,
J' commence à m'en rappeler
La fille de aeroportAssis en salle d'embarquement
Ça fait deux heures que j' fais semblant
D' lire un bouquin, j' suis incapable
De vous dire même de quoi ça parle.
La fille assise en face de moi
Prend un air détaché, je crois.
P' têt' même qu'elle prend l ' même avion qu' moi.
Lache-toiY paraît qu' y a des mots que t'as envie d'entendre,
Des mots qu'on dit tout bas, dans des moments plus tendres
Alors glisse ton oreille là tout près de ma bouche
Et laisse-toi partir sans même qu'on se touche.
Si ce soir, t'as envie d'autre chose,
Oui ce soir, va falloir que tu oses...
Lequel De NousLequel de toi, lequel de moi aura eu tort ?
Lequel de nous dira "j'y crois encore" ?
Lequel saura lire les silences dans d'autres yeux ?
Lequel ira tenter sa chance à d'autres jeux ?
Et lequel de moi, lequel de toi dira d'abord
Que ça vaut peu, que ça vaut plus, qu'on s'aime encore ?
Lequel passera du côté noir, du côté froid
Lettre au Pere NoelUne lettre au Pere Noel
Que tu écris de mes mains
Et une jolie aquarelle
Pour lui montrer le chemin
Tes tous petits bras s'agitent
Pour me dire d' écrire plus vite
Que le traineau va partir
Que les lutins doivent dormir
Ma Maison De PapierTu poses tes yeux sur moi
Et je deviens papa
Tu sais, j’ai tellement voyagé
Que j’ai cru mon cœur usé
Je t’ai cherché longtemps
Là où jouent les enfants
Y’avait plus d’sable dans les bacs
Mon Amant De St JeanMon amant de Saint-Jean
текст: Léon Agel
музыка: Emile Carrara
оригинал: Lucienne Delyle (1938)
Je ne sais pourquoi elle allait danser
A Saint-Jean, au musette
Mais ce gars lui a pris un baiser
Peuple ImpopulaireEt voilà que j'hésite
Accoudé sur ma table
Faut-il aller plus loin
Faut-il continuer
Défendre l'égaré
Le faible et cette foule
Qui, n'ayant jamais eu
Peur De MoiIl y a
Dans mes refus de dire je t'aime
Plus d'amour que dans les poèmes
Et que dans tous ces mots-là...
Si tu vois,
Flotter une larme bohème
Dans les yeux, mon coeur s'y promène
Place Des Grands HommesOn s'était dit rendez-vous dans 10 ans
Même jour, même heure, même pommes
On verra quand on aura 30 ans
Sur les marches de la place des grands hommes
Le jour est venu et moi aussi
Mais j' veux pas être le premier.
Si on avait plus rien à se dire et si et si...
Pour la vieOn est partis c'était fin juin
On s'est embrassé serré la main
Un pour tous et tous pour un
Et puis chacun a pris son train
On avait tous aussi peur
On s'est juré la main sur l'cœur
Qu'on s'reverrait avant dix ans
On s'est revus et maintenant
Qui a le droitQui a le droit? Кто имеет право
On m'avait dit : "Te poses pas trop de questions.
Tu sais petit, c'est la vie qui t' répond.
A quoi ça sert de vouloir tout savoir?
Regarde en l'air et voit c' que tu peux voir."
On m'avait dit : "Faut écouter son père."
Regarde devant toiAdmirez mon costume,
Cent pour cent goudron plume
J' l'ai gagné au poker,
Fais banco sur une paire
Ils s'excitent sur le quai, ouf!
On a mis l' moteur
Mes tailleurs sont moins riches
Et moi j' me tire ailleurs
She's GoneUn concert des Stones,
17 ans à peine,
une salle à Brighton,
la folie sur scène.
Tes yeux me sourient,
je me fraye un chemin,
au milieu _,
Tout s' EffaceTout s' Efface / Всё проходит
Je vais t'attendre au coin d'la rue
À l'heure où les lumières s'éteignent
Quand tu auras trop dansé, trop bu
À l'heure où ne restera plus
Que mon bras pour poser ta peine,
Trois ans et demi d'amourElle, à sa fenêtre
Lui, assis au bord du lit
Elle pleure peut-être
Lui n'a pas compris
Elle a fait son sac dans un dernier sourire
Et rassemblé en vrac ses souvenirs
Elle sait que la nuit est lourde et qu'il est tard
VousVous,
Etes-vous là ce soir? Un taxi, je descends
La porte grince un peu, j’avance dans le noir
Trois notes de piano, je souris au miroir
Vous,
Vous êtes là, c’est l’heure, comme au premier moment
Quand j’étais immortel quand je riais de tout
Et quand seul sous la lune, j'criais contre les loups