Luce Dufault все тексты (слова) песен, переводы, видео, клипы

Bleu, comme je suis de toi
Bleu, comme mes yeux qui voient
Mélancolie mêlée de joie
Bleu, le coeur dans les nuages
L'ombre sur ton visage
La musique que porte ta voix
Bleu, dénudée devant toi
Feu et frisson à la fois

Qu'est-ce que j'ai fait au monde
Pour qu'on m'enferme ici
Pour le reste de ma vie?

Qu'est-ce que j'ai fait au monde?
Y'a des jours ou j'oublie
Qui je suis et ou je suis

Tu n’as jamais rien dit
À propos des états
Pour peu qu’ils soient unis
Les cœurs sont l’omerta
Nous on avait compris
Qu’on ne comprendrait pas
Et c’est très bien ainsi
Et c’est très bien comme ça

Il pleuvait sur Paris et longue était l'attente
De tes pas sous la pluie, de tes yeux couleur menthe.
Je venais de là-bas, du pays du grand froid —
Mes mains ne tremblaient pas, mes levres, un peu, je crois;
Et puis j'ai reconnu ta voix dans la tourmente —
Ta voix tout droit venue du royaume ou l'on chante.
Je n'avais plus de mots, je n'étais plus qu'un rire,
Et dans mes yeux, de l'eau qui coulait pour te dire:

Marie-Jeanne:
De New-York à Tokyo
Tout est partout pareil
On prend le même métro
Vers les mêmes banlieues
Tout le monde à la queue leu leu
Les néons de la nuit
Remplacent le soleil

Le village est muet
On pleure deux amoureux
La brise parle d'eux
Délivrant ses secrets

Elle disait soit patient
Il faut que tu comprenne
Regarde la lune pleine

Sergueï est au piano dans ce bar tamisé
Empli de grands défunts aux ombres irisées
Et tandis que ses mains venues de Moldavie
Nous racontent Chopin et le pauvre Satie
Je caresse tes yeux de mes yeux éblouis
Sergueï est au piano et le Steinway ravi
Résonne d’Hemingway sous le ciel de Paris
Et tandis que ses mains courent sur le clavier

Si demain

Tu sais rien des bras qui me retiennent
Lorsque je veux courir vers toi
Ni de cette morsure qui me broie

Tu sais rien des rêves qui me poursuivent
Dans mes refuges les plus secrets

J'ai oublié ce que tu sais
J'ai emmêlé mes confidences
Je sais plus trop ce qui est vrai
J'ai des accidents de consciences

Qu'est ce donc que la vérité
Seras-tu sûr de ta passion
Quand t'auras pu me calculer

Pas l’ombre d’un doute 
Descend sur la nuit 
Dissuade mon cœur d’être gris 
Prends-moi sur ta route 
Déroutes ma vie 
Vole-moi vers la voûte infinie 

Sors-moi du monde ! 

Tu me fais du bien

Je suis là à ne rien faire
Moment rare pour la mère
Que je suis
C'est dans une drôle d'atmosphère
Que remonte le souvenir de toi
Mon ami, et je me dis...