Karpatt все тексты (слова) песен, переводы, видео, клипы

Et j'reste debout, debout en capitaine
J'réponds ça va quand on m'demande
Et si l'pot goutte j'écope quand même
J'danse le tango sur l'pont qui tangue
J'mets des tuteurs à trentaine
Comme des béquilles à un jouteur
Qu'aurait buter sur la tintaine
De la barque où ramait son honneur

[Refrain]
Y a du roussi dans l'air
S'il nous reste le flair
Tremblez du pied au cou
On est des chiens de loup

On marche à reculons
Les pattes dans l'oignon

Le temps de se connaitre, le temps de se parler
Le temps de se séduire, d'apprendre à s'écouter
De lire dans tes yeux, deviner tes pensées
De s'écrire des mots doux que le temps est passé (bis)
Refrain: Chaque mot m'est compté, aime moi vite mon amour
Chaque mot m'est compté, laisse moi parler sans détour
aye....
Le temps de se découvrir, le temps de s'apprécier

Elle était dans un rôle, un rôle de comédie
Où les placard se referment
quand arrivent les maris
Elle était dans un rôle, un rôle de sa vie
Dont les critiques asservent
Ou récrient au génie

Des costumes en décor

Parait qu'on la retrouver pendu au p'tit matin à la lanterne
Du vieux tripot on l'a vu, la veille entrer avant qu'il ferme
Il avait toujours dans la manche, quatre à cinq rois et un valet,
C'était pas des joueurs du dimanche, la nuit où ça a mal tourné

Il s'est pris une balle dans l'cigare,
c'était pas du joli-joli
Mais pas une tache, sur son costard,

J'ai joué au poker avec des menteurs
J'ai joué la montre avec des dealers
Quand j'étais maigre j'ai joué gros
Mais tout ça j'en ai jamais soufflé mot

J'ai joué aux billes avec des clowns
J'ai mimé MARCEAU dans la boum
J'ai joué ma tête chez mon coiffeur

Dis moi les mots qui te bouleversent
Dis moi les mots qui te traversent
Et moi je ferai tout ce que je peux
Je susurrerai de mon mieux

Tu m'as fait balader dans des bals, à des ballets distingués
Tu m'as emmené danser dans ces dancings doux, collé collé
On a vu la lune se nicher, rallume la lumière

Quand j'baisse les bras,
j'me raccroche aux branches
Quant ça va pas,
Je retrousse les manches
(BIS)

Quand ça va pas j'crois plus en rien
Même ma guitare elle veut plus d'moi

Ca s'rait chouette les jeux olympiques
Tous les athlètes dans la foulée
pour un marathon fantastique
í la seule force du mollet
Ca s'rait chouette les jeux olympiques
L'émulation sur la santé
Ca s'rait chouette les jeux olympiques
si nom de dieu il n'y avait...

J’voudrais bosser dans une lingerie
Où toutes les filles sont si dociles
Un p’tit soutif, un bikini
« Laissez-moi voir ! » c’est si facile
Elles essaieraient devant moi des broderies indécentes
Elles poseraient juste pour moi leurs courbures incandescentes
Elles passeraient juste pour moi des décolletés plongeant
Des culottes en dentelles, des bustiers pigeonnants

Je t'ai vu dans le jardin, tu le tenais par la main
Perché sur ses doigts de pieds comme s'il allait danser
Il voulait devenir un enfant, un peu plus haut, un peu plus grand
Et pour se donner du courage, il criait à tout le voisinage
Un jour Simon deviendra grand, on l'emmènera aux Salines
Pour apprendre à boire au pourou, le bras tendu en chantant
Et puis à la cour de l'école, tu lui montreras la rigole
Celle où longtemps bien avant lui, on a contemplé le papi

Les amours ont toujours les mains douces sur la peau
Comme l'eau des étangs, ou l'averse ou le vent
Mon amour quand le jour nous ranime j'ouvre l'oeil
Et te cueille un bouquet, on s'y coule, on s'y plaît
Et tes reins savent bien les trouver quand le vent
Se détend sur ta mousse en te pliant

Les amours ont toujours les mains douces sur la peau

Avez-vous continué la dance
Quand la musique c’est arrêtée
Les p’tits matins ont-ils toujours
La même odeur de nos errances

Avez-vous gardé la confiance
Qui nous permettait d’être beau
On savait ne penser à rien

Mineur dans une mine de rien
J'avais presque touché le fond
Touché le fond de rien
Mais c'était quand même pas très bon
Au fond du trou j'prend une bouffée d'oxygène
Le relent est immonde j'ai mauvaise haleine

[Refrain]

Maman m'a montré un jeu quand j'étais tout p'tit
Tu vas voir c'est très marrant on va changer d'pays
Chez nous c'est pas facile, notre cabane est en bois
On va prendre un bateau y a pas d'place pour papa
C'était très rigolo les gens jouaient à tomber dans l'eau
Je sais qu'ils faisaient semblant, je l'sais j'suis pas idiot

Maman m'a montré un jeu quand j'avais mal au ventre

Je partirais sur ce vieux zinc
A chaque gorgée de vinasse
Qui sera mon seul carburant
Mon seul ami dans ce palace
C'est dans le lit du tord-boyaux
Que je dormirais tout à l'heure
Quand j'aurais usé ces goulots
Embrassez le cul de ces soeurs

Allez viens sur ma bicicleta
On ira jusqu'au Canto Nuevo
En passant par Santa Lucia
Toute la nuit dans Santiago
Allez viens sur ma bicicleta
Vas-y grimpe derrière mon dos
On se tiendra chaud tu verras
Si tu grimpe sur mon vélo

Marcheurs de planète, nous sommes sortis avec sur nos papiers
"Je suis Charlie" la voix fluette on a commencé à marcher
Chacun son souffle, chacun son pas, suivre la rue main dans la main
Juste Julie Margo et moi, Zoë viendrait un an plus loin
Fierté d'en être de ce courage collectif, dans le sac à dos
Gorgé d'humanité, la rage on l'a rangée j'pense à Mano
Contre les miens dans notre ville avec nos portes grandes ouvertes
Nous sommes beaux dans cette file, y'a même un drapeau du Québec

Allez viens tu verras j'ai tout changé les draps, j'ai aéré la pièce
Passé l'chiffon sur la poussière des meubles, j'ai nettoyé la graisse
Qui s'était posée depuis longtemps autour de ce qui me servait de coeur
C'est un grand ménage de printemps pour notre ménage qui sent la sueur
Alors fais gaffe à c'que tu touches, à c'que tu penses, à c'que tu dis
J'ai des Kleenex et des lingettes pour m'protéger de tes bactéries
Chez toi ça pue et ça sent bon selon le vent
Chez toi ça pue et ça sent bon en même temps

J'ai remis des cordes à ma guitare et j'ai révisé les accords
Sorti les chemises du placard et fait un stock de médiators
J'ai des nouvelles chansons à dire, je les ai domestiquées un peu
Si elles dérapent, si elles cascadent, si elles bancalent alors c'est mieux
20 ans qu'on s'trimbale avec la même envie de faire tourner les têtes
De faire danser, de partager la liberté de faire la fête
Je peux même pas vous raconter tellement y'en a eu du joli
Tellement y'en a eu du frisson, tellement d'fois qu'on a dit "merci"

Si je te donne un pied, il te donne le raisin
Si tu me donnes un verre, je te donne un refrain
S'il te donne l’envie de taper dans les mains
Cucurico que la France est belle quand elle a l'accent Chilien
Cucurico que la France est belle quand on s'y mélange viens !

C'est pas le Bordelais, la Bourgogne ou l'Alsace
Avec les mêmes pieds, on fait le même vin

Mon mouchoir je le lance autour de tes cheveux
Alors toi tu avances à petit pas de deux
Je compte la cadence pour faire de mon mieux
Maintenant je me lance dans la danse des amoureux

La valse je sais où je mets les pieds
La cueca c'est pas la même
La cueca je sais pas où je m'en vais

Parler n'est pas une chose simple
quand l'intimité est absente
si l'on se disait "tu" ma belle
celà me délierait la langue

si on s'connaissait un peu mieux
je vous dirais au singulier
si l'on était un peu plus proches

Bourreau de père en fils je décapite, j'écartèle de bute
J'estropie, je hache, j'étripe et je charcute
Je transperce les mains avec des clous rouillés
J'arrache tout doucement les ongles des mains et des pieds
J'utilise des agrafes des pinces à épiler
Pour accrocher les paupières, les faire hurler
À la mort, la pitié, le pardon, le supplice
Je ne suis pas vicieux, je suis bourreau de père en fils

On sort les encombrants, les rouillés, les machines, les grinçants
Une fois par semaine on empile à la benne les usants
Les fracassés de la vie, les abimés, les usés, les gênants
Les salis, les grippés, les fragiles, les encombrants, les encombrants
Y'a une benne dans la rue où s'entassent à la pelle les divans égorgés
Les machines qui peuvent plus ni laver le linge ni faire le café
Y'a du ventre d'une valise une latte de sommier qui transperce le cuir
Comme une écharde plantée dans la main

Dehors il fait froid et t'as laissé ton pull
Sur le siège à bascule en train de balancer
À travers les rideaux je devine la saison
Ça doit être la mousson ou la fin de l'été
Avec Eduardo on partira bientôt
Pour Valparaiso on a tout préparé
On aura du travail avec tous les bateaux
On partira bientôt dès qu'il sera rentré

Ici chante ici danse ici tremble tous les jours
Ici chante ici danse ici pleure mon amour
Ici j'aime ton poème j'y retourne tous les jours
Ici même ma chilienne je promène mon amour

Ah ! j'ai changé
Ah ! j'ai changé

Monte les escaliers
Pour rejoindre la
Fille à embrasser
S'il atteint ses bras
Cœur va exploser
Ne ralentit pas
Risque de la louper
Marche qu'il ne voit pas

On danse avec les morts
Comme on danse avec toi
Entre un verre de rhum
Et un pas de rumba
C'est une histoire triste
Alors on la dira
En gardant le sourire
En souvenir de toi

J'arrive, J'arrive, comme on entre dans Barcelone,
Sur un cheval, j"arrive et je n'oublierai personne,
J' m'énivre, j' m'énivre, de bon vin je rayonne,
Mes vestales suivent mon armée de 100.000 hommes,
Que s'écrivent, que s'écrivent des livres à 1.000 tomes,
Sur mon histoire, je serai le plus grand de tous les hommes,
J'ai quinze ans et je vous pardonne!

J'suis mort, j'suis mort, c'est mon fantôme qui susurre
J'suis tellement fatigué quand j'parle c'est comme d'la confiture
J'suis mort, j'suis mort, c'est mon fantôme qui susurre
J'suis tellement fracassé qu'mes miettes on va en faire d'la chapelure
Crevé comme une roue de vélo d'un fakir sur une planche à clou
Cramé comme la forêt corse encore fumante au mois d'août
Cassé comme une porcelaine dans le magasin des éléphants
HS comme un minitel, une PS1, un survêtement

J'ai perdu mon combat en partant en exil
Pour un pays lointain que je ne connais pas
J'ai laissé derrière moi, mon courage, ma ville
En desserrant les poings j'ai dû baisser les bras
C'est bien la première fois que je me sens fébrile
À bord du strapontin du bateau qui s'en va
Il emporte avec moi cette lutte impossible
En changeant de chemin j'ai quitté mon combat

Je t'ai vu dans le jardin, tu le tenais par la main
Perche sur ses doigts de pied comme s'il allait danser
Il voulait devenir un enfant, un peu plus haut, un peu plus grand
Et pour se donner du courage il criait a tout le voisinage
Un jour simon deviendra grand, on l'emmenera aux salines
Pour apprendre a boire au pourou, le bras tendu en chantant
Et puis a la cour de l'ecole tu lui montreras la rigole
Celle ou longtemps bien avant lui on a contemple le papi

J’ai fait une chanson à la mode, une chanson qui
Sert à rien. J’ai fait une chanson à la mode, une
Chanson pour m’faire du bien. Pour être sûr d’être
Dans le coup, j’ai fait une chanson à la mode de chez nous !
Y’a pas de mot important, y’a pas de message
Dedans, y’a pas de sujet tabou, juste un p’tit refrain
Qui swingue et puis on en parle plus ! Lalalala...
Faut pas croire que c’est si facile de chanter lalala.

Avec l'envie follette de bousculer la terre
Défiant les voix qui elles-même exposent leur peurs
Je trace les yeux baissés pour éviter ma mère
Je tremble je suis petit et puis grand et je pleure

Alors je fais mon chemin en sautant dans les flaques
Je me salis les robes en rêvant de demain
Je rigole de tout je suis une tète a claque

E para todos os dançarinos as dançarinas
Que estao sozinhos dale dale dale

E para todos os dançarinos as dançarinas
Que estao sozinhos dale dale dale

Mela Cumbia, Mela Cumbia
Mela Cumbia, Mela Cumbia

Ils me sont tous tombés dessus
Quand j’leur ai chanté les pâquerettes
Que j’avais acheté pour Arlette
Le matin même au bout de la rue.
Si c’est pour nous conter fleurette que tu viens t’enquicher chez nous,
La chanson c’est un truc sérieux
Soit tu t’engages, soit tu t’en fout.

Une chanson à la moulinette, hachée menue au kilomètre
S'enroule et tombe dans mon assiette du son de mon téléviseur
De cette passoire rudimentaire s'écoule dans une langue familière
Une filandreuse coulée vulgaire pâtée pour chien sans aucun goût
Une cuillère pour papa, une cuillère pour maman
Une cuillère pour grandir et devenir bête et méchant
De cette musique en filigrane naissent de sombres images, des réclames
Comme une odeur de fleur qui fane comme un relent nauséabond

On prend la panaméricaine
On roule toute la semaine, on va
Du Nord aux sud américaines
Et de Paname jusqu'en Ukraine, on va
Chanter la route qui nous mène
Chanter comme on aime
Paname ou ricaine Sud-américaine Panaméricaine
Jusqu'en bas de chez toi

Ne t'inquiète pas ma fille c'qui va s'passer c'est qu'du bonheur
Tu vas garder tes billes, tes ailes de fée, ton frère, ta sœur
Je sais pas encore quand il sera là au milieu d'nous à la maison
Il prendra pas ta place, il mangera pas tes bonbons
Ne t'inquiète pas ma fille dans toutes les familles que tu connais
C'est pas facile d'avoir un autre enfant, faut en parler
Tu seras sa grande sœur, son modèle, son exemple
Tu vas tellement l'aimer, on va t'aider faut pas que tu trembles

Danse du sud de ma mémoire en Salvador
Approche un peu c'est une histoire de chercheur d'or
Balance les pieds, j'balance les bras faut qu'on se resserre
Encore un peu c'est quand t'es proche que j'accélère
Imagine une cuisine, une table et des posters
Jean Paul II, Benoit XVI, l'équipe de Manchester
Un bocal où macèrent toutes les épices du monde
Autour de la table des truands des joueurs et une blonde

Elle était de ces femmes qu'on regarde dans les yeux
Quand elle raconte sa route comme les règles d'un jeu
Elle était pas si vieille, elle avait sur le dos
Le poids de 1000 chagrins des femmes de Sushitoto
Elle était de ces mères qu'on regarde de dessous
Pas plus facile, pas plus fière, qu'on écoute et c'est tout
Elle était planquée là de ce côté de la frontière
Car elle a choisi de rester pour résister à sa manière

Tremble, Chili tremble tout doucement
Rythme la musique de tes enfants
Balance tranquillement la Cordillère
Sans que jamais tes saccades ne s'emballent et nous fassent perdre pied

C'est tes secousses qui me poussent au creux de ta cumbia
Quand tu trembles et que dansent les toits de Valdivia
Je m'accroche mais tu vibres en cadence, Chili retiens moi !

Chacune de tes rides que conserve ta bouche
Chacun de tes regards que garde tes paupières
Chacun de nos frissons triste et solitaire
Car chacun a son bout du monde on pense à l'autre qui n'est pas là

J'aime t'imaginer sur mon épaule quand tu veilles que tu descends
Valparaiso les rues éclatées de soleil
Sur ces collines on marche à son user les yeux

Valparaiso c'est une ville verticale
Qui va de la mer aux étoiles
Valparaiso a comme un parfum d'Espagne
Sous ses couleurs de carnaval
Valparaiso, je te grimpe sur le dos
C'est beau, ça oui, mais c'est si haut
On croirait plonger dans les cieux depuis la baie
Quand on regarde de bas en haut