- 1er janvier 2010
1Er Janvier 2010, j'ai envie d'aller m'assoir
Pour raconter a ma feuille la suite de cette histoire
Pas de bonnes résolutions pour la nouvelle année,
Mais plutôt l'heure d'un bilan pour mieux savoir ou aller,
2006 à 2009 plus de 250 concerts,
Tenter de donner du plaisir je crois que c'est bien a ça qu'on sert,
En donner pour mieux en prendre ça procure du renfort a l'âme,
Et du sourire à revendre et qu'on m'appelle Grand Corps Malade,
- 4 Saisons
À l'arrivée du mois de décembre, j'ai bien r'gardé
La hauteur du ciel descendre et l'hiver arriver
J'étais presque content de le voir en l'observant se déployer
J'ai mis une veste au-dessus de ma veste... pour pas trop cailler
J'ai vu la nuit qui tombait tôt et les gens qui marchaient plus vite
J'ai vu la chaleur des bistrots avec de la buée sur les vitres
Là-dessus la nature est fidèle, j'ai vu le jour se lever tard
- A l'ecole de la vie
J’y suis entré tout petit sans le savoir, comme tout le monde
Derrière ses murs, j’ai grandi et j’ai observé chaque seconde
J’y suis entré naturellement, personne m’a demandé mon avis
J’ai étudié son fonctionnement, ç s’appelle l’école de la vie
Faut savoir qu’ici tout s’apprend, les premières joies et les colères
Et on ne sort jamais vraiment de cet établissement scolaire
A l’école de la vie, y’a des matières obligatoires
Et certains cours sont en option pour te former à ton histoire
- Avec Eux
Grand Corps Malade › Avec eux
Grand Corps Malade
On s'est connu à l'école, en colonie ou au sport
On s'est jaugé , on s'est parlé, ces p'tits débuts qui valent de l'or
La vie a fait qu'on s'est revus
L'envia a fait qu'on est restés ensemble autant qu'on a pu
Sentant que ça allait nous boosté
- Chercheur De Phases
Chercheur De Phases
Lui il a traversé tout le pays pour atteindre le Grand Ouest
Equipé d’un vieux fute, d’un gros sac et d’une veste
Il se prend pour un aventurier, à raison ou à tort
Il est parmi tant d’autre un simple chercheur d’or
Il retourne toutes les rivières en secouant son tamis
Il traque la moindre lueur, il en rêve même la nuit
- Enfant de la ville
J'avoue que c'est bon de se barrer à la mer ou à la campagne
Quand tu ressens ce besoin, quand ton envie de verdure t'accompagne
Nouvelles couleurs, nouvelles odeurs, ça rend les sens euphoriques
Respirer un air meilleur ça change de mon bout de périphérique
Est-ce que t'as déjà bien écouté le bruit du vent dans la forêt
Est-ce que t'as déjà marché pieds nus dans l'herbe haute, je voudrais
Surtout pas représenter l'écolo relou à 4 centimes
Mais la nature nourrit l'homme et rien que pour ça faut qu'on l'estime
- J'ai Pas Les Mots
Il est de ces evenements qui sortent tout le reste de nos pensées.
Certaines circonstances qui nous stoppent net dans notre lancéé.
Il est de ces realités qu'on etait pas prêts à recevoir.
Et qui rendent toutes tentatives de bien-être illusoires.
J'ai pas les mots pour exprimer la puissance de la douleur.
J'ai lu au fond de tes yeux ce que signifiait le mot "malheur".
C'est un souvenir glacial, comme ce soir de decembre.
Où tes espoirs brulants, on laissé place à des cendres.
- J'attends
J’attends un peu d’être en retard avant d’me sortir du lit
Pas d’réveil en fanfare, c’est un état d’esprit
J’attends qu’le lait dans l’bol ait la couleur des céréales
Et c’est réel en général pas d’réveil idéal
J’attends qu’la journée m’attende avant d’la démarrer
J’aime bien tourner un peu en rond quand mon programme est carré
J’attends qu’les infos dans l’poste annoncent de bonnes nouvelles
J’pourrais attendre longtemps, je préfère me faire la belle
- Je connaissais pas Paris le matin
J'ai pris mon réveil de vitesse et ça c'est assez rare
Je me suis levé sans lui sans stress, pourtant je m'étais couché tard
J'ai mis Morphée à l'amende en plus dehors y'a un pur temps
Pas question que la vie m'attende, j'ai un rendez-vous important
Ce matin mon tout petit dej' n'a pas vraiment la même odeur
Ce matin mon parking tout gris n'a pas vraiment la même couleur
Je sors pour une occasion spéciale que je ne dois pas rater
Ce matin j'ai un rencard avec un moment de liberté
- Je dors sur mes 2 oreilles
J’ai constaté que la douleur était une bonne source d’inspiration
Et que les zones d’ombre du passé montrent au stylo la direction
La colère et la galère sont des sentiments productifs
Qui donnent des thèmes puissants, quoi qu’un peu trop répétitifs
A croire qu’il est plus facile de livrer nos peines et nos cris
Et qu’en un battement de cils un texte triste est écrit
On se laisse aller sur le papier et on emploie trop de métaphores
Pourtant je t’ai déjà dit que tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts
- L'Appartement
J'voudrais vous parler d'un endroit remarquable,
Absolument épatant,
Un lieu extraordinaire
Qui existe depuis longtemps,
On le trouve un peut partout
Mais il referme bien de mystères,
Ce lieu mystique s'appelle : L'appartement de célibataire
- La nuit
Paroles La NuitÇa commence par un moment de flottement quand le soleil recule
Un parfum d'hésitation qu'on appelle le crépuscule
Les dernières heures du jour sont avalées par l'horizon,
Pour que la nuit règne sans partage , elle a gagné , elle a raison
En fait j'aime cette instant , j' vois le changement d'atmosphère
Et si j'y pense un peu j' me demande comment ça peut se faire
Ce miracle quotidien ,le perpétuel mystère qui fait qu'en quelques secondes on passe du coté obscur de la terre
- Le Blues de l'instituteur
Allez, entrez les enfants et arrêtez de vous chamailler
Avancez dans le calme, je sais que vous en êtes capables
Asseyez-vous tranquillement, chacun sa place, ça y est
Écoutez-moi mais, ce matin, n'ouvrez pas vos cartables
On va pas faire d' grammaire, d' géométrie et d' conjugaison
On parlera pas d' complément d'objet et encore moins d' Pythagore
Ce matin, pas de contrôle et personne n'aura raison
Aujourd'hui, aucune note et personne n'aura tort
- Le voyage en train
J'crois que les histoires d'amour c'est comme les voyages en train,
Et quand je vois tous ces voyageurs parfois j'aimerais en ГЄtre un,
Pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare,
Pourquoi tu crois qu'on flippe autant d'arriver en retard.
Les trains dГ©marrent souvent au moment oГ№ l'on s'y attend le moins,
Et l'histoire d'amour t'emporte sous l'oeil impuissant des tГ©moins,
Les tГ©moins c'est tes potes qui te disent au revoir sur le quai,
- Les voyages en train
J'crois que les histoires d'amour C'est comme les voyages en train
Et quand j'vois tous ces voyageurs Parfois j'aimerais en être un
Pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare ?
Pourquoi tu crois qu'on flippe autant d'arriver en retard ?
Les trains démarrent souvent au moment où on s'y attend le moins
Et l'histoire d'amour t'emporte sous l'œil impuissant des témoins
Les témoins c'est tes potes qui te disent au-revoir sur le quai
- Midi 20
Je suis né tôt ce matin, juste avant que le soleil comprenne
Qu'il va falloir qu'il se lève et qu'il prenne son petit crème
Je suis né tôt ce matin, entouré de plein de gens bien
Qui me regardent un peu chelou et qui m'appellent Fabien
Quand le soleil apparaît j'essaie de réaliser ce qu'il se passe
Je tente de comprendre le temps et j'analyse mon espace
Il est 7 heures du mat' sur l'horloge de mon existence
Je regarde la petite aiguille et j'imagine son importance
- Rencontres
C'était sur une grande route, j'marchais là d'puis des jours
Voire des semaines ou des mois, j'marchais là d'puis toujours
Une route pleine de virages, des trajectoires qui dévient
Un chemin un peu bizarre, un peu tordu comme la vie
Evidemment j'étais pas tout seul, j'avais envie d'faire connaissance
Y'avait un tas d'personnes et personne marchait dans l'même sens
Alors j'continuais tout droit mais un doute s'était installé
Je savais pas c'que j'foutais là, encore moins où j'devais aller
- Romeo kiffe Juliette
méo habite au rez-de-chaussée du bâtiment trois
Juliette dans l’immeuble d’en face au dernier étage
Ils ont 16 ans tous les deux et chaque jour quand ils se voient
Grandit dans leur regard une envie de partage
C’est au premier rendez-vous qu’ils franchissent le pas
Sous un triste ciel d’automne où il pleut sur leurs corps
Ils s’embrassent comme des fous sans peur du vent et du froid
Car l’amour a ses saisons que la raison ignore
- Saint - Denis
J’voudrais faire un slam pour une grande dame que j’connais depuis tout petit
J’voudrais faire un slam pour celle qui voit ma vieille canne du lundi au samedi
J’voudrais faire un slam pour une vieille femme dans laquelle j’ai grandi
J’voudrais faire un slam pour cette banlieue nord de Paname qu’on appelle Saint-Denis
Prends la ligne D du RER et erre dans les rues sévères d’une ville pleine de caractère
Prends la ligne 13 du métro et va bouffer au McDo ou dans les bistrots d’une ville pleine de bonnes gos et de gros clandos
Si t’aimes voyager, prends le tramway et va au marché. En une heure, tu traverseras Alger et Tanger.
Tu verras des Yougos et des Roms, et puis j’t’emmènerais à Lisbonne
- Tant Que Les Gens Font L'amour
Au temps jadis, fis, il fallait pour faire la cour
Sortir sa plus belle plume et tenter quelques mots d'amours
Transmettre la lettre, si possible loin des regards
Ajouter du parfum sur le papier pour les ringards
Aujourd'hui ça va plus vite, c'est la drague en digital
Le smartphone pour pécho est devenu quasi vital
Texto et Facebook sont les alliés de Cupidon
Sans eux, t'es célibataire, t'es rien, t'es un bidon
- Toucher L'instant
On a trempé notre plume dans notre envie de changer de vision
De prendre une route parallèle, comme une furtive évasion
On a trempé notre plume et est-ce vraiment une hérésie
De se dire qu'on l'assume et qu'on écrit de la poésie
Il existe paraît-il un instant dans l'écriture
Qui oublie la page blanche et efface les ratures
Un véritable état second, une espèce de transe
Qui apparaît mystérieusement et s'envole en silence