- Chaque Seconde
Каждая секунда.
Каждая проблема имеет решение. Зачем тогда идти назад? Несмотря на желание продолжать жить так, настало время для новой жизни. Три удара нанесены, занавес падает на готовые решения, помеченные оптимизмом с пессимизмом, которые тесно связаны с одинаковым сюжетом и всеми его путаницами. Жизнь проходит, в то время как мы молча смотрим на нее: смотрим на свои успехи и неудачи, смотрим на прошедшие годы, ищем решения проблем, которые заставляют нас улыбаться и содрогаться от страха. Каждая секунда - это новая жизнь. Давайте наслаждаться тем временем, которое нам отвели, чтобы немного пожить.
- Comme du papier
Vos vitres se perceront comme du papier et vos murs s'effondreront.
Les toits qui vous abritent partiront en fumée aussi rapidement qu'un fétus de paille.
Vos citadelles, vos chá¢teaux, vos remparts, vos glorieux édifices érigés au nom de vos richesses fondront comme neige au soleil.
Nous assisterons au spectacle, nous arriverons probablement les premiers.
Encore faudrait-il vouloir á défaut de le dire, encore faudrait-il toujours y croire á défaut de l'écrire.
(We'll tear your windows like paper, we'll shatter your walls.
Every roof above your head will go up in smoke as fast as a wisp of the straw.
- De l'eau coule sous les ponts
De l'eau coule sous les ponts charriant des cadavres, remuant la vase et ramenant á la surface des reliques d'un autre temps. On essaye tant bien que mal de rattraper ces vieilleries dont on a oublié le nom et l'usage pour tacher d'en faire quelquechose d'utile et de vaguement humain.
De l'eau coule sous les ponts, de l'eau coule sous les ponts.
Les fatalistes ont baissé les bras.
Les optimistes ont baissé les bras.
Mon père a baissé les bras.
Ma mère a baissé les bras.
Parfois quand vient le soir j'ai moi même envie de baisser les bras.
Mais qu'est ce qui nous pousse, tous, a avoir plus ou moins envie de baisser les bras?
- Des Visages Et Des Muscles
Se noyer, s’oublier, se laisser prendre
Des visages et des muscles atrophiés en proie (A l’etouffement).
D’un corps mort les pulsions la magie
Remontent a la surface
Vers l’extérieur, vers l’air, une respiration
Se noyer, s’oublier, se laisser prendre
Se laisser prendre
Se noyer, s’oublier, se laisser prendre
- La Substance Et La Matiere
Mais qu'est-ce qu'on gagne tenter de sauver sa peau?
remplir ces pages, retrousser les manches, hurler plus fort et bien plus encore...?
Nos passions sont des cours du soir qu'on suit pour y voir clair, savoir sans interm diaire.
Nos rues puent l'audace d'y croire toujours; force d'y respirer, transpirer ces sueurs froides, on marque l'empreinte d termin e pour ce future sans avenir -- il fonce droit dans le mur mais on pillera ses briques.
Pr ts imaginer la suite, esquiver la fuite vers l'arri re, seuls avec nos armes.
Nos richesses n'ont pas de prix,
"on a les poches vides mais les reins solides."
- Nous Sommes D'ici
S’empiffrer de carcasses encrassées dans nos palabres la messe est dite car nous sommes de ceux qui décident et de ceux qui dictent.
Nous sommes d’ici et tout réunis dans la grande messe de l’horreur moderne, venus pour tout avaler et pour ne rien laisser.
Quite à tout prendre, autant s’en empiffrer les premiers.
Blessés, touchés, poussés par l’ampleur de ceux qui décident et de ceux qui dictent, il y a de quoi admirer.
Nous sommes de fiers de nous, nous somme de leur(re)s.
(Stuffing ourselves with the carcass chocking in our palaver.
Mass is said cause we’re of those who decide.
- trois murs pour la salle de torture
ְ l’aube.
Je rיsisterai tant qu’il y aura sur le mur une page blanche et que les doigts de mes mains n’auront pas fondu – quelqu’un tape – un message sur le mur.
Ces fils sont devenus sont veines, les veines de ces murs, tout notre sang se dיverse dans les veines de ces murs.
Un message א travers le mur : ils ont fermי une autre cellule.
Ils ont achevי un prisonnier.
Ils ont ouvert une autre cellule.
Ils ont amenי un prisonnier.
Au milieu de la journיe.