Ne parler de rienNe parler de rien, c'est se vider la tête des besoins. Ces besoins primaires qui font qu'à chaque regard, j'espère être emmené, attisé, entrainé par les flots, la volupté. Ne parler de rien afin de combler le vide, c'est la maladie qui m'anime, me rend stupide. Peut être qu'à force de volonté, j'arriverais à toucher le présent, et être au contact des désirés. Ce monde avec lequel j'opère est si sale, et pourtant je m'y étale et j'ai mal. Ne parler de rien, c'est pour moi emprunter les chemins les plus faciles, c'est la fuite malhabile de l'idylle.